Vérité des urnes 2018 : Félix Tshisekedi n’aurait pas dû relancer la chronique !
Depuis New-York aux États-Unis d’Amérique, le président congolais a, au cours d’un dîner de presse ce mardi 19 septembre, déclaré qu’il a été élu par la population congolaise. Une déclaration qui relance tant soit peu, la chronique « vérité des urnes » à la veille des prochaines échéances électorales. Félix Tshisekedi dit avoir des preuves de cette élection et n’avoir pas été nommé comme certains le prétendent, seulement, il n’aurait pas dû en parler.
Les explications tardives de Félix Tshisekedi relancent un débat éteint depuis un moment. Il n’aurait pas dû en parler à trois mois des prochaines échéances électorales. Comme le président lui-même a décidé d’ouvrir la boîte à pandore et étant donné que cette question relève hautement du souverain primaire et que les résultats des élections sont scellés provisoirement par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) et définitivement par la Cour Constitutionnelle, l’Assemblée nationale et le Sénat réunis en Congrès devront suspendre la législature en cours jusqu’à la certification des résultats électoraux incriminés.
Et pour éclairer l’opinion, beaucoup d’autres personnalités doivent rouvrir leurs armoires pour donner à la Nation leur part de vérité dans ce débat qui a été à jour dès le début du quinquennat de Félix Tshisekedi. Il s’agit de :
– Corneille Nangaa, ancien président de la CENI ;
– Joseph Kabila Kabange, Président de la République honoraire ;
– Raymond Tshibanda, collaborateur du Président de la République honoraire cité par le Chef de l’État ;
– Nehemie Mwilanya, Directeur de Cabinet du Président de la République honoraire ;
– Jean Mbuyu, Conseiller Spécial de l’ancien Président de la République honoraire qui avait déjà témoigné sur le même événement ;
– MARTIN FAYULU, Candidat malheureux de l’élection présidentielle de 2018 ;
– Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO).
Une communication politique consolidée sur les résultats électoraux de décembre 2018 pourrait donner lieu à l’annulation des élections susdites si elle débouche sur une version contraignante susceptible de corriger la première hypothèse des résultats.
Mais il faut le dire, cette dernière ne sera pas sans conséquence. En effet, elle exposera la nation à des turbulences politiques inattendues et, des troubles pourraient être alimentés. Félix Tshisekedi n’aurait pas dû relancer ce débat !