Variole de singe : Kinshasa en difficultés financières !
C’est maintenant 17 sur les 26 provinces de la RDC qui sont touchées par l’épidémie du variole de singe. Selon le dernier rapport de l’OMS, e janvier 2022 à juin 2023, il y a eu une augmentation constante du nombre de cas suspects de mpox en RDC. Mais la surveillance des cas suspects, confirmés et la prise en charge est un défi financier pour le Congo-Kinshasa.
Ce rapport explique que a plupart des cas suspects ne sont pas confirmés en laboratoire car la collecte d’échantillons est limitée dans les zones rurales. Cette limite diminue directement la capacité de test à des fins de diagnostic clinique et de surveillance. En plus de cela, l’Institut National de Recherche Biomédicale (INRB) de Kinshasa est le seul laboratoire de référence capable de confirmer le mpox.
Il est à noter que de nombreuses zones touchées sont éloignées de la capitale congolaise. L’état mauvais des routes et/ou d’autres infrastructures, rend le processus difficile et les liaisons avec Kinshasa sont presque impossibles. Le séquençage génomique du mpox est disponible uniquement à l’INRB de Kinshasa. Et jusqu’à présent, tous les échantillons séquencés, provenant tant d’humains que d’animaux, ont démontré la présence du virus Clade I de la variole du singe (MPXV).
La réponse à l’épidémie de mpox en RDC continue de faire face à d’importants défis financiers et logistiques. Le problème en matière de ressources humaines s’ajoute aux deux autres défis, ce qui limitent l’accès aux diagnostics et à la confirmation des cas en laboratoire.
Rappelons que, le Monkeypox est signalé dans 17 des 26 provinces de la République Démocratique du Congo. Les principaux cas se trouvent dans les provinces de l’Équateur, du Mai-Ndombe, de la Tshopo, du Sankuru et du Maniema. La zone de santé de Tunda au Maniema notifie un nombre croissant de cas de Mpox, de décès et de zones touchées.