UPN : Le droit d’auteur et la réussite au cours se paient jusqu’à seulement 3 mille francs congolais !
La saga « UPN » est loin d’être terminée, elle continue de pondre chaque fois que nous sommes sûrs terrain. À la longue liste des révélations troublantes que les étudiants de l’Université Pédagogique Nationale continuent de faire s’ajoute la question du droit d’auteur.
En 2021, après l’installation du WiFi gratuit, le Chef de l’État avait interdit la vente des supports et avec elle la paie du droit d’auteur. Cependant, les deux opérations ont été interdites de manière officielle mais officieusement, ceci est toujours d’actualité. C’est vrai que, avec le refus des étudiants la vente des supports en papier s’est volatilisée mais, la question du droit d’auteur elle, n’a pas toujours été dissoute.
D’après les informations qui nous sont parvenues via nos sources, puisque les formats papiers ont perdu sens et risque de causer des problèmes, les enseignants ont changé de méthodes. Ils envoient au le chef de promotion les fichiers PDF de leur cours. Et ce dernier est prié de le mettre dans les groupes servant de canaux d’informations entre lui et ses collègues. Il paraît que c’est pour faciliter les étudiants à avoir des leçons en avance mais, la finalité est fatale !
Nos sources révèlent que, si certains enseignants le font gratuitement, pour les autres, c’est un moyen de clouer au poteau les étudiants. Lors des examens, une question revient : « Tu as le support ? ». Mais, comment ne pas avoir en PDF le fichier d’un cours qu’on vous a envoyé ? En cette période ou les cours à l’UPN ont été donnés de manière rapide, vague et avec bien d’empressement. Grève, trouble des étudiants, élections… Personne ne passerai à côté d’un support du cours.
Fort malheureusement, quand un étudiant a le support, l’enseignant lui demande s’il sait combien de temps il a fallu pour que ce dernier soit conçu. L’énergie sortie, les ouvrages lus, les recherches menées, les critiques et le temps de saisie… Tous ça, pour demander à la fin, le droit d’auteur. Ce qui fait le plus mal, c’est que les étudiants n’ayant pas suivi le cours et n’ayant pas lu le support gagnent des points au nom d’un fameux droit d’auteur au coût qui laisse à désirer.
Ils commencent à 10 mille CDF et comme des vrais Kinois, les étudiants discutent jusqu’à 3 mille CDF. Pire, certains ajournent même la paie de ce droit. Il faut préciser que, s’il y a bien quelques rares professeurs qui le font, c’est surtout leurs collaborateurs, assistants et chefs de travaux qui se cramponnent à ces sommes comme s’ils n’avaient pas mieux à faire que se faire ridiculiser par les étudiants.
On comprend donc pourquoi les étudiants de cet Alma mater n’ont presque pas de respect en vers les collaborateurs des professeurs…