RDC : vers la protection des lanceurs d’alerte contre détourneurs des deniers publics

Source : acp-congo

L’Inspection générale des finances (IGF) et l’Intersyndicale nationale de l’Administration publique (INAP) ont pris un pas d’avance sur la loi pénale rd-congolaise. C’est ce qui faut comprendre de la convention de partenariat signé entre les deux institutions ce vendredi 24 juin 2022.

Désormais, les auteurs de sources d’informations, contre des réseaux mafieux et autres détourneurs des deniers publics communiqués à l’IGF avec des preuves palpables, jouiront de toutes les garanties sécuritaires et possibles d’anonymat en RD-Congo.

Grâce à cette convention, les deux institutions ont posé le jalon d’un cadre permettant un dialogue social permanent entre elles afin de mutualiser leurs efforts pour la sensibilisation de la lutte contre les antivaleurs, de détournements, la corruption et le coulage des recettes de l’Etat.

Cependant, il est important de définir clairement ce qu’il faut comprendre par des concepts tels que : sources d’informations, preuves palpables, etc. Car, à comprendre les approches de ces deux parties, seuls ceux qui remplissent ces critères seraient protégés.

Par ailleurs, quelle autorité cette convention peut-elle avoir face à la loi pénale rd-congolaise qui punit, d’une servitude pénale de huit jours à un an et d’une amende, tout celui qui « méchamment et publiquement » impute à une personne un fait précis qui est de nature à porter atteinte à l’honneur ou à la considération de cette personne, ou à l’exposer au mépris public ? Et surtout que l’action pénale est déclenchée dès lors que le plaignant s’estime léser, que les faits soient vrais ou pas.

albert Tshomba

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