RDC : nouvelle révision à la hausse des prix des carburants terrestres et d’aviations !
La structure des prix des carburants terrestres et d’aviations connue depuis le mois d’avril vient d’être abrogée. Le ministre a.i de l’économie Nicolas Kazadi a, le mercredi 05 juillet 2022, procédé à la signature d’une série d’arrêtés revoyant à la hausse les prix de ces produits sur toute l’étendue du territoire national.
Au terme de cet arrêté qui produit ses effets dès ce vendredi 08 juillet 2022, un litre d’essence, dans la zone d’approvisionnement Ouest (Kinshasa, Kongo – central, Kwilu, Kwango, etc.), se vendra désormais à 2.495 Francs congolais contre 2.195 Francs congolais, ce qui représente une augmentation de prix de 300 Francs congolais ; Le prix du gasoil, quant à lui, est fixé à 2.405 CDF contre de 2.185 CDF, soit une augmentation de prix de 220 CDF ; celui du pétrole à 2.100 CDF contre 1.800 CDF, représentant pour les acheteurs une nouvelle charge de 300 CDF.
Pour la zone d’approvisionnement EST (Nord – Kivu, Sud – Kivu, Maniema, Ituri, etc.), un litre d’essence est fixé à 3.100 CDF, celui du Gasoil à 3.050 CDF et le pétrole à 2.700 Francs congolais.
Dans le sud (comprenant notamment une bonne partie du grand Katanga), l’essence se vendra à 3.145 CDF le litre, le gasoil à 3140 CDF par litre et la même quantité du pétrole à 2.700 CDF.
Pour ce qui concerne la zone d’approvisionnement Nord (Nord et sud Ubangi, Haut – Uélé, etc.), le litre d’essence va s’écouler à 3.100 Francs congolais, celui du gasoil à 3.050 CDF et le pétrole à 2.600 Francs congolais le litre.
Par ailleurs, pour les carburants d’aviations (Jet 1), le prix est fixé à 3313,83 CDF, 3173, 04 CDF et à 3.300,03 CDF respectivement dans la zone d’approvisionnement Ouest, Est et Sud, pour ce qui concerne les vols internationaux. Tandis que pour les vols domestiques ou nationaux, le prix du carburant est désormais à 1.875 CDF dans la zone Ouest, à 2.666,10 Francs congolais à l’Est du pays et à 2.722,10 Francs congolais dans la zone sud.
«Ce réajustement des prix est motivé par l’évolution considérable des paramètres de la structure des prix mais aussi par la nécessité de maintenir l’équilibre du système d’approvisionnement du pays en produits pétroliers », explique Célestin Twite Yamwembo, secrétaire général du ministère de l’économie, dans le communiqué y relatif dont une copie est parvenue à la rédaction de cfinances.info.
Au mois d’avril, le gouvernement avait revu à la hausse la structure de prix de carburant pour faire face à des pénuries qui commençaient déjà à frapper de plein fouet le secteur national de transport. Mais le taux de cette majoration était jugé trop faible par plusieurs observateurs, au regard de l’évolution des prix sur le marché international.
On comprend, par cette nouvelle révision à la hausse, que le gouvernement avait, en matière, adopté une approche plutôt graduelle. Cela, en vue de prévenir les effets pervers d’une hausse forte et brusque sur l’économie du pays.
