RDC : Les médecins en grève dès le 6 juillet prochain !
Dans un communiqué signé le Syndicat National des Médecins 28 juin 2022 dont une copie est parvenue à la rédaction de Cfinances.info, le syndicat national des médecins (Synamed) annonce la reprise de la grève sur toute l’étendue de la République, à partir de ce mercredi 06 juillet 2022.
Le Synamed précise que cette décision fait suite au non – respect des engagements pris par le gouvernement vis-à-vis du banc syndical, en rapport avec l’exécution de l’accord du 3 août 2021, ainsi qu’aux travaux résidentiels de Bibwa tenus du 16 au 25 juin.
“Le Gouvernement de la République vient de renoncer à son engagement d’aligner à la prime de risque, de manière ininterrompue 800 Médecins par trimestre et a remis en question l’engagement pris dans l’Accord du 03 Août 2021, de payer les indemnités de transport et de logement pourtant censées être payées au cours de l’exercice budgétaire 2022”, observe le Synamed.
Il regrette, par ailleurs, que le gouvernement a signé un avenant avec une structure sans titre et ni mandant concernant des travaux auxquels, ils ont séché à cause d’une désorganisation des travaux de 8 jours.
“Tout en dénonçant avec fermeté cette pratique qui rappelle une certaine année 2012 et une certaine gestion des affaires de l’Etat à confondre avec les affaires privées, le Bureau Exécutif National du Synamed Asbl, après la tenue des Assemblées Générales des Médecins à la Base à travers toute la République, a décidé de la levée de la suspension de la grève intervenue le 03 août 2021 par la signature de l’Accord”.
A noter que les médecins exigent l’amélioration des conditions de vie et de travail, spécialement la sécurisation de leur carrière en tant que fonctionnaires de l’Etat.
De ce fait, Ils déplorent notamment le fait que leur carrière soit restée, depuis plus de 30 ans, stationnaire, sans aucune promotion.
A cela s’ajoute, plus de 10.000 médecins Nouvelles Unités qui ne sont toujours mécanisés voici plus de 10 ans. Pire, parmi eux, près de 6.000 sont traités comme des journaliers, recevant leur prime de risque sans pourtant être agent de l’Etat reconnu. .