RDC: Haddouh Luyeye élevée au rang d’ambassadrice bénévole de la CICM, pour cette raison !
La cellule d’Innovation et Changement de Mentalités (CICM) a visiblement adopté une autre approche par rapport à sa mission au sein de la société congolaise. C’est le moins que l’on puisse dire, après la désignation de madame LUYEYE KUNDOMBA HADDOUH au titre d’ambassadrice bénévole de cette structure. Cette décision a été signifiée à la concernée dans une correspondance lui adressée le 24 juin dernier et signée par le coordonnateur de la CICM, Jacques Kangudia Mutambayi.
Il faut croire, sans préjuger négativement sur ce qui se faisait avant, que le choix de l’actuelle Questeur du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) par cette structure, non seulement est innovante, mais (elle) témoigne de la volonté de dirigeants de la CICM d’offrir , dans une certaine mesure, à la jeunesse congolaise, qui n’a pratiquement plus de repères au milieu de cette RDC en proie en une déliquescence morale vertigineuse, un modèle de vie et de combat d’une femme ayant atteint une certaine période échelle sociale, sans compromettre aucunement son honneur et généralement celui de la gent féminine.
La CICM quid ?
Pour ceux qui ne le savent pas encore, la Cellule d’innovation et Changement de Mentalités est, comme son nom l’indique, une structure ayant en charge, le relèvement de la République Démocratique du Congo par le changement des mentalités. Entendu qu’aucun développement n’est possible sans que sa population ne dispose d’une mentalité correspondante.
Deuxième pays d’Afrique de par sa superficie et l’un des plus riches du monde de par les richesses de son sol et sous-sol, la RDC est l’exemple parfait d’un pays sous-développé, avec une population très pauvre. La Banque mondiale la classe d’ailleurs comme le 4eme pays le plus pauvre du monde, dans son récent classement des économies des pays en parité du pouvoir d’achat.
La contraste est d’autant plus frappante qu’en 1960, la RDC était parmi les Nations les plus avancées, avec des infrastructures modernes et une économie assez stable. La principale cause de cette descente aux enfers du pays de Lumumba est justement ce primat de l’inversion criante des valeurs, marquée par la prévalence des anti-valeurs comme la corruption, le détournement de deniers publics, l’impunité, le vol, le viol, la recherche du gain facile et que sais – je ?
Instruite par le chef de l’État et évoluant sous la houlette de son cabinet, la CICM envisage donc de débarrasser la RDC de toutes ces tares, gage de son développement harmonieux.
Haddouh Luyeye, son parcours
Mariée et mère d’enfants, Luyeye Kundomba Haddou est une femme congolaise exceptionnelle et d’exception. Bercée dans sa prime jeunesse par le combat le changement mené par feu Etienne Tshisekedi au point d’incarner ses valeurs, elle est très assidue au travail, selon plusieurs témoignages bonnement recoupés.
Détentrice d’une Licencie en communication stratégique des organisations à l’université des Sciences de l’information et de la communication (UNISIC), l’alors IFASIC, Haddouh Luyeye débute sa carrière professionnelle comme journaliste.
Grâce à son savoir-faire, elle va occuper le poste de la Coordinatrice adjointe de la cellule de communication de l’Assemblée nationale de 2012 à 2015, et en 2021, Haddou Luyeye va s’offrir un autre diplôme au collège des hautes études de sécurité et de la défense (CHESD).
Peu avant cette qualification à la CHESD, elle a assuré comme journaliste à la presse présidentielle de 2019 à 2020. De 2021 à 2022, elle devient Chargée d’études au ministère des Finances.
Journaliste à la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC), elle sera investie comme haut conseiller du CSAC par ordonnance présidentielle nov 2022. Le mois suivant de la même année, elle est élue à la Questure de cette organe de régulation des médias congolais.
De 2019 à nos jours, elle évolue dans la sphère professionnelle de l’Afrique Centrale comme présidente de la Commission économique et agriculture du conseil économique et social de l’Union africaine.
Il va sans dire que cette expérience fait déjà de la désormais Ambassadrice de la CICM une des plus importantes pièces dans le combat pour le changement des mentalités en RDC.