Réduction des dépenses: Tshiani estime que cela passe par Fatshi qui doit limiter ses voyages !
Conseillée par le Fonds Monétaire International (FMI), au lendemain de la reprise des pourparlers avec le nouveau pouvoir de Kinshasa, la question de la réduction du train de vies des institutions RDCongolaises est aujourd’hui curieusement remise au goût du jour. Principal réfractaire à cette mesure salvatrice pour l’économie du pays, Félix Tshisekedi s’est finalement ravisé. Aurait – il atteint son objectif qu’il avait une fois déclaré, qu’est de faire de ses « coreligionnaires » de millionnaires?
Au cours de la 64ème réunion du Conseil des Ministres ténue le 12 août dernier, il aurait même insisté sur la nécessité, pour le gouvernement, de « rationaliser les dépenses publiques », par la réduction impérative du train de vie des institutions publiques. De quoi donc réjouir Noél Tshiani qui, saluant l’insistance désormais du chef de l’état sur la question, l’a encouragé à aller de l’avant « pendant qu’on y est » !
Fatshi dont le nombre de sortie à l’extérieur est sans pareil, depuis que le monde existe !
Cependant, dans un message publié hier lundi 15 août sur sa page Facebook, l’ancien employé de la Banque Mondiale n’est pas allé par le dos de la cuillère. Pour lui, il faudra absolument limiter réellement les voyages des officiels. Allusion faite directement à Félix Tshisekedi dont le nombre de sortie à l’extérieur du pays est sans précédent, depuis qu’existe l’Univers ! « Il faudra réduire le nombre y compris le Président de la République ainsi que les délégations qui les accompagnent », écrit – t – il. Puis : exiger « que les officiels en missions restituent les fonds non utilisés après leur retour des voyages ». Un véritable défi posé à la conscience des concernés, car parmi eux, faudra – t – il le dire haut et fort, aucun n’est prêt à satisfaire à cette exigence. Et cela, au regard de la course à l’enrichissement rapide et illicite constaté dans le chef de tous ceux qui, aujourd’hui, gèrent les affaires publiques.
Poursuivant dans le même élan, le candidat malheureux à la présidentielle de 2018, comme s’il voulait régler ses comptes à Fatshi pour ne lui avoir pas – comme il s’y attendait – nommé gouverneur de la Banque centrale, n’a manqué pas de stigmatiser le nombre des conseillers à la Présidence de la république. . Au décompte, ils sont plus de 1.200 conseillers répartis dans différents secteurs de la vie nationale et se substituant même aux ministres !
Tshiani propose qu’ils soient drastiquement réduits. De même pour la Primature, les ministères, assemblée nationale et sénat ainsi que dans les cabinets des gouverneurs de province et assemblées provinciales.
L’économiste silencieux sur les chiffres d’une telle mesure, contrairement au juriste Sessanga
Quant à l’économie qui pourrait en être tirée, l’économiste est curieusement resté silencieux, contrairement au député national Delly Sessanga. Dans une tribune datée du 22 novembre 2021, ce dernier avait estimé que pareille opération pourrait générer à l’état de centaines de millions de dollars d’économies.
Selon son plan – où il a proposé la réduction du nombre de personnel dans toutes les institutions du pays suivie de la drastique compression de leur budget respectif, la suppression de certains services et le rabattement des émoluments, de la pension de l’ancien chef de l’état, liste civile, etc. Mais la récupération par l’état de certaines recettes dont le Go – pass-, l’élu de Lwiza au Kasaï – occidental a estimé que cette opération pourrait faire gagner à l’état 650 millions de dollars américains d’économies. Depuis qu’il est aux manettes, on compte plus de 150 sorties de Félix Tshisekedi à l’extérieur du pays. S’il faut considérer qu’un voyage de l’Institution Président de la République coûte au trésor public une bagatelle somme de 2, 5 millions de dollars américains, on est à 325 millions USD. Cette somme, sans compter celle que valent les voyages de ses conseillers et autres membres de son personnel, représente déjà la moitié des économies projetées par le président de l’Envol !
Pour l’ancien président de l’Union pour la démocratie et le progrès social (Udps), l’argent ainsi généré devra finalement permettre à l’exécutif national d’augmenter des dépenses d’investissement dans les secteurs sociaux de base. Comme la santé, l’éducation, le développement rural et des infrastructures d’intégration nationale. Bonne repentance donc, s’il en est.