Programme 1 milliard d’arbres : Et Eve Bazaiba mena Félix Tshisekedi en bateau !
C’était pratiquement la cour du Roi Pétaud, l’image qu’a offert l’exécutif de la République Démocratique du Congo au monde. Les cas pour le dire sont légions. Dont celui-ci de Bazaiba – Masudi Eve, vice-première ministre et ministre de l’environnement.
Alors qu’il a été décidé, par le Conseil des ministres lors de sa 44ème réunion présidée par le président de la République, que le programme présidentiel sur 1 milliard d’arbres est confié au Fonds Forestier National (FFN), Ève Bazaiba en avait décidé autrement. Sabotant par le fait même l’autorité du Conseil des Ministres mais aussi celle du chef de l’État, elle a, sans froid aux yeux, plutôt confié la gestion dudit à son cabinet.
A croire que dans la tête de cette dame, son cabinet est si important dans le pays, au point de marcher sur la décision du Conseil des ministres. Tellement omnipotent qu’il peut donc, sans aucune conséquence, remplacer l’établissement public par son cabinet. Mais le comble dans tout ça c’est que son ignominie est passée comme une lettre à la poste, car personne, alors personne, n’a pipé pot. Qu’est-elle donc devenue dans ce pays ?
Maintenant, la question porte sur le bilan dudit projet, plusieurs mois après sa confiscation par la toute puissante Bazaiba. Selon son fameux cabinet, le projet présidentiel de 1 milliard d’arbres a été mène à bon port, que tous ses objectifs ont superbement été réalisés. Ce qui suppose que le milliard d’arbres a été planté à travers le pays. Face à cette affirmation, deux observations de votre journal.
La première, le cabinet de la vice-Première ministre et ministre de l’Environnement n’a pas, dans sa réponse, présenté un tableau ventilé, affichant le nombre d’arbres planté par secteur, territoire, district et province.
Deuxièmement, nul coin dans le pays n’avait un seul arbre planté par le cabinet d’Ève Bazaiba. C’est dire que tous les fonds qui ont été mis à la disposition de ce projet a été tout simplement détourné.
Au decompte, selon plusieurs, il s’agit de plusieurs centaines de millions de dollars américains qui se sont ainsi volatilisés. Pauvre Congo !