Présidentielle 2023 : Tshisekedi a mené sa campagne électorale sans sens d’honneur ni respect de la propriété intellectuelle !

Jour pour jour, du 19 Novembre au 18 décembre 2023, Tshisekedi a mené une campagne électorale irrespectueuse. Candidat numéro 20 a sa propre succession, le numéro 1 à la présidentielle en RDC et son équipe ont bafoué le droit d’auteur et le code de la propriété intellectuelle. En fait, la chanson des voix enfantines que l’on entend à la fin de son spot publicitaire a été utilisé sans que le compositeur ne soit contacté ni payé pour cette dernière.

Voici la totalité de la vidéo dont le son à été prise et utilisée sans consentement de l’auteur.

En regardant cette vidéo, l’attention est portée vers ces enfants qui chantent et qui dansent dans la joie et dans toute leur innocence. Mais derrière eux il y a ce « Monsieur », cet enseignant, qu’on ne voit pas, dont on entend juste la voie entrainant les élèves dans cette chanson. Sans moindre doute, il s’agit d’une leçon de civisme (éducation civique et morale) ou d’histoire.

Dans son souci de faire mieux, d’apprendre de manière belle, joyeuse et efficace les noms des Cinq différents présidents de la RDC, l’enseignant a concocté cette chanson. Il a rendu intéressante sa leçon, utilisant la chanson comme matériel d’apprentissage facile et facilitant la mémorisation…. Il a appris aux enfants l’histoire du pays comme s’il ne l’a leur apprenez pas. Quel coup de génie !

Ces enfants innocents qui chantent et dansent grandiront tôt ou tard. Certains parmi eux se verseront peut-être dans la politique, dans l’administration publique, dans l’entrepreneuriat ou dans autres choses. Ils deviendront riches et influents… Mais leur enseignant, quelle sera sa condition de vie ? Qu’en est-il aujourd’hui ? A-t-il bénéficié de sa chanson dont un extrait a été récupéré pour servir carrément d’hymne d’une campagne électorale ?

Connaissant la République Démocratique du Congo et ses habitants, si ce pauvre enseignant avait été contacté, on en aurait eu écho. Ceux qui ont utilisé le son de sa chanson nous l’aurait présenté dans l’objectif de prouver qu’ils respectent la création intellectuelle et artistique. À moins qu’on se trompe, l’enseignant n’a été ni cherché ni contacté même pour seulement demandé son autorisation. Et cela constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L. 335-2 du code de la propriété intellectuelle.

Et si, avant sa prestation de serment Félix Tshisekedi et son équipe décidaient de nous montrer s’ils se entretenus avec l’auteur ? S’ils ne l’ont pas rencontrer, pour Tshisekedi ne se racheterait-il pas en le contactant ? En attendant que certaines choses soient mises en lumière, cfinances.info s’en va à la rencontre de l’enseignant et vous reviendra avec des détails sur cette question qui doit intéresser tout congolais digne de ce nom.

Soulignons cependant que le code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une usage collective. Toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle d’une œuvre sans le consentement de l’auteur ou ses ayants, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L. 335-2.