Monde – finances : le Bitcoin atteindrait 100 milles dollars Us, d’ici fin 2022 !
La récession de l’économie mondiale qui se profile à l’horizon, du fait des effets combinés de la pandémie du Covid – 19 et actuellement de la guerre russo – ukrainienne, donnerait de l’impulsion haussière à la cryptomonnaie en général et particulièrement au Bitcoin mais aussi à l’or, en ce second semestre de l’année en cours. C’est en tout cas ce qu’en pense Mike McGlone, analyste de matières premières chez Bloomberg. A en croire ses prédictions reportées hier par nos confrères de « Business AM », le prix du pétrole pourrait dans un avenir proche encore baisser, obligeant la Réserve Fédérale américaine à ne plus (davantage) relever ses taux d’intérêts directeurs. Pour cet analyste, cette situation aurait naturellement comme conséquence la hausse du cours de la cryptomonnaie Bitcoin mais aussi de l’or. Le prix de l’once de l’or se négocie en ce jeudi 11 aout 2022 à 1.786, 60 USD. Celui – là pense qu’il pourrait dépasser la barre de 2.000 dollars, tandis que celui du bitcoin- qui est en ce jour à 24 394,50USD la pièce- pourrait crever le plafond et atteindre la somme de 100. 000 dollars américains !
Bientôt, le bitcoin un actif sans risque devenant avec l’or « plus attractif que les actions » !
Mike McGlone ne donne pas de date précise à la réalisation de sa prophétie, mais croit fermement que cela ne manquera pas de se produire d’ici fin 2022. Période au cours de laquelle la récession du cadre macro – économique mondial ne manquerait pas de se produire, du fait certainement de l’accentuation de la crise énergétique actuelle par la Russie. C’est à ce moment – là que le bitcoin se transformera en actif sans risque, devenant avec l’Or « plus attractif que les actions » qu’il a dorénavant réduites au rang « des actifs à risque » !
On rappelle que depuis toujours, l’or n’a jamais cessé d’être l’une des valeurs de réserve. Il est rejoint, depuis cette dernière décennie, par la cryptomonnaie dont Bitcoin qui a plus de valeur que les autres. La valeur de réserve signifie que la valeur de change (en l’espèce bitcoin et l’or) peut être conservée afin de reporter dans le temps les achats. Contrairement à nos devises, la monnaie numérique ne présente aucun risque d’inflation. Qu’elle soit le bitcoin- qui a un plafonnement global de sa quantité en circulation- ou l’Ethereum- avec son plafonnement annuel-, la quantité disponible ne peut donc jamais, alors jamais, devenir incontrôlable au point de produire l’inflation.
Un autre avantage avec cette nouvelle valeur de réserve, est qu’elle est sans frontières. Mieux, elle ne connait de limite liée au traçage de frontières d’un état particulier que dans un pays dépourvu de connexion internet. Il faut souligner que dans ce monde aujourd’hui si connecté, le bitcoin fonctionne comme la première monnaie mondiale, garantissant totalement la liberté de ses utilisateurs. Tant et si « qu’il est plus risqué de ne pas en faire partie », estime notre analyste. Plusieurs Nations sous sanctions américaines recourent à la cryptomanie pour contourner la restriction du commerce leur imposées. C’est le cas de l’Iran. De même à une exception près de la Russie qui songe d’ailleurs en créer la sienne propre, qui serait totalement sous contrôle de sa banque centrale. Le président américain Joe Biden pense, de son côté, à contrôler la circulation. Cela, à travers une loi qui se trouve encore au niveau de son élaboration.
En RDCongo, les cryptomonnaies sont en théorie proscrits…
Il faut signaler que les sociétés qui opèrent avec les cryptomonnaies ne sont pas installées en RDCongo, ne sont donc pas soumises aux dispositions réglementaires de ce dernier pays. Lequel ne dispose pas non plus des structures compétentes pour réguler les transactions en crypto-monnaies comme ça se fait dans d’autres pays. C’est dire qu’en clair, ces monnaies numériques sont proscrites au pays de Lumumba.
Le 07 juillet 2020, la Banque centrale du congo (BCC), comme pour faire prémunir les congolais, avait relevé quatre risques majeurs liés à l’utilisation des cryptomonnaies, à savoir : l’absence de protection réglementaire pour couvrir les pertes en cas des défauts ou de cessation d’activités dans la plateforme qui gère le stockage des bitcoins ; des risques d’utilisation à des fins criminelles et de blanchiment des capitaux préconisant du reste l’anonymat dans la réalisation des transactions ; des risques financiers liés à l’extrême volatilité des bitcoins et, enfin, l’absence de recours possible en cas de cyber-attaque ou de vol de cryptomonnaies stockées sur les téléphones, ordinateurs, etc.
Il faut dire que ce rappel a été fait dans un contexte précis marqué par les activités d’une structure suspecte dénommée « My Gold« , à la base de l’escroquerie et du vol de plusieurs millions de dollars américains de l’épargne de paisibles citoyens. Mais cette mesure ou rappel qui s’adressait aux clients de cette obscure société, semble aujourd’hui sans objet. Car, sous la barbe de la même autorité monétaire, différentes banques via Mastercard ou visa et services se posent tout bonnement en interface pour des transactions avec ces monnaies. De même que des services de transfert d’argent de certaines sociétés de téléphonie mobiles, dont Airtel – Money.