Malgré son économie pétrolière, la cité de Moanda n’échappe pas au chômage de la jeunesse !
Muanda ou Moanda, la cité côtière potentiellement riche tant dans son sol que son sous-sol regorge comme l’ensemble de la RDC, un nombre élevé des chômeurs. Sa population majoritairement jeune, l’évaluation est portée à environ 70%. Ayant une économie centrée sur l’extraction du pétrole et peu à peu dans les activités commerciales et dans transport, le dernier taux de chômage enregistré selon les experts est à plus de 90%.
Le manque de travail et la pauvreté qui gangrène le littoral livre ses jeunes dans le banditisme. Une situation qui étonne et qui inquiète car, la cité semble être loin de l’insécurité, nous ont confié plusieurs personnes interrogées sur place à Moanda par notre équipe en mission de service.
Selon monsieur Constant Kubika, dit le savant noir, qui est formateur au centre d’apprentissage interprofessionnel pour le développement de muanda (CAIPDM) ce taux élevé de chômage se justifie par l’analphabétisation de la population qui bat son plein.
Il indexe aussi la mauvaise politique du pays ainsi que du territoire qui ne s’investissent pas dans la jeunesse et sa formation intégrale. Le manque de création d’emplois et d’opportunités de travail pour garantir le développement, n’ont pas été oubliés.
« Notre pays et notre territoire n’investissent pas dans la formation et l’encadrement des jeunes pour une muanda émergente. », a déclaré à nos micro le dernier fils de l’artiste et formateur des jeunes dit le héros savant de muanda Maurice Kubika Futimbote.
Il a invité l’État congolais à mettre en place une bonne politique pour assurer une jeunesse compétente. Il interpelle le gouvernement congolais afin qu’il prête main forte à leur centre de formation qui encadre les jeunes en mécanique, menuiserie, ajustage, peinture, arts de la pisciculture, agriculture et autres métiers, dans le but de rendre utile et de valoriser la jeunesse.
La pauvreté de la population à majorité jeune s’explique pour les uns par le manque des entreprises à part celles qui existent déjà que ça soient etatiques ou privées. Et qui plus est, ces dernières recrutent à un nombre réduit. D’un autre côté, le chômage s’explique par la simple raison que les jeunes ne sont pas formés pour répondre aux attentes de ces entreprises.
Par ailleurs, la jeunesse moandaise ayant donné massivement sa voix au président Tshisekedi pour son second quinquennat, aux députés nationaux et provinciaux, espère que des nouvelles donnes soient palpables. Elle s’attend à jouir de la richesse immense qui repose sur son sol.