Liberté de la presse : L’ACOFEPE réaffirme son engagement à défendre la mémoire des 22 journalistes assassinés en RDC
Dans un communiqué de presse rendu public vendredi 03 Mai, l’Association Congolaise des Femmes Journalistes de la presse écrite (ACOFEPE) réaffirme son engagement à honorer la mémoire de 22 journalistes assassinés en République Démocratique Congo entre 1994 et 2021.
Pour cette organisation dirigée par Grâce Ngyke Kangundu, troisième fille du regretté journaliste Franck Ngyke Kangundu, assassiné avec sa femme en 2005, il est plus que temps de parler au nom des oubliés de la République.
À l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse réservée le 03 mai de chaque année, le membre actif du comité de pilotage du groupe de Plaidoyer pour la reconnaissance des journalistes assassinés en RDC au rang des Martyrs de la liberté de la presse, réaffirme son engagement à honorer la mémoire des journalistes tombés pour la défense de la liberté d’expression.
À l’intérieur de cette communication dont une copie nous est parvenue, L’ACOFEPE fait un constat selon lequel, les journalistes assassinés s’oublient trop vite.
« Trop souvent, la voix des journalistes assassinés se perd dans le silence de l’indifférence. Pourtant, ces hommes courageux ont payé le prix ultime pour leur engagement envers la vérité et la démocratie. ACOFEPE est déterminée à mettre fin à cette culture du silence et à faire en sorte que ces journalistes ne soient jamais oubliés », lit-on dans la communication.
Par la même occasion l’ACOFEPE fait appel à tous les journalistes en tant que gardiens de la liberté de la presse, de veiller à ce que chaque vie perdue dans l’exercice de cette profession soit honorée et que justice soit rendue. Les femmes journalistes de la presse écrite restent convaincues qu’ensemble, avec les autres, il est possible de faire entendre la voix des oubliés et leur rendre hommage en continuant leur combat pour la liberté d’expression et la justice.
Soulignons ici que, l’association des femmes journalistes de la presse écrite exhorte les autorités congolaises à reconnaitre officiellement ces journalistes assassinés comme des Martyrs de la liberté de la presse, afin que leur héritage et leur sacrifice ne soient jamais oubliés.
L’ACOFEPE appelle également la communauté internationale à se joindre à son plaidoyer pour ladite reconnaissance des journalistes assassinés à cause du dictaphone de la vérité.