La vidéo : comme dans une gargote, les ministres RD-Congolais négocient le maïs !
A la publication de l’article de cfinances.info sur la dizaine de ministres RD-Congo dépêchés en Zambie pour négocier la farine de maïs afin de faire face à la famine qui ravage ce pays (lire : la famine en RDC : après avoir chanté, c’est le temps de danser !), notre consœur Jeanne Bahati subit des menaces. Accusée de distiller de l’infox, la rédaction de cfinances.info a donc décidé de mettre sur la place publique la vidéo de la négos, par la délégation gouvernementale rd-congolaise des fameux sacs de maïs.
Tout ça pour ça….. !
L’amateurisme au sommet de l’Etat
Tout, alors tout était verbal lors de la rencontre entre les délégués du gouvernement et les représentants du vendeur. Personne, alors personne de cette délégation n’a pensé faire un projet d’accord sur base duquel les discussions devaient tourner à l’occasion de cette rencontre supposément de haut niveau. Qui pis est, aucune rencontre préalable entre les experts en la matière de deux parties n’a été organisée. C’est même à la fin de la réunion que Kamerhe, avec sa délégation, se souvient qu’il faut organiser le paquetage, le transport et l’entreposage de la marchandise. Le projet de la rédaction du contrat est laissé au soin du vendeur seul….
Comment il en était des chinchards namibiens, aucun expert n’a précédé la délégation pour tester la qualité de la marchandise. Personne ne sait où elle sera entreposée une fois importé… Comment elle sera distribuée ou vendue, qui la vendra et à combien. Alors que l’argent est déjà payé, la vidéo révèle que c’est après que la délégation cherche à visiter l’entrepôt et l’usine du vendeur.
L’histoire n’enseigne rien aux rd-Congolais
C’est du déjà-vu. Le même Kamerhe n’avait-il pas signé un contrat de construction des maisons préfabriquées avec un certain Jamal ? On se souvient qu’aucun sous n’a été prévu pour le transport, le dédouanement, l’entreposage puis l’acheminement vers la RD-Congo. La marchandise arrivée à Dar es Salam, personne ne s’est présentée pour la déclarer… et jusqu’à ce jour personne ne sait ce qu’il en est. Pire, même si la marchandise serait arrivée en RD-Congo, aucun lotissement n’était prêt pour accueillir la construction des maisons. Mais, on prend les meme et on recommence !
Pour les chinchards de la Namibie, là aussi, la même histoire. Le quota de poissons achetés par la RD-Congo était encore dans la mer. Cependant, étant en période estivale, tous les voiliers et bateaux de pêche avaient amarré pour entretien et leurs équipages étaient en vacances. Jusqu’à ce jour les 6 millions USD des contribuables congolais sont dans le ventre d’une baleine.
Et même si ces poissions arrivaient en RD-Congo, personne ne savait où les conserver, qui en serait le vendeur ou le distributeur, etc. Sans répondre à la question légale de la concurrence que l’Etat mènerait face aux commerçants, payeurs des taxes. On aura tout vu avec la génération spontanée des politiciens Rd-Congolais.
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