Guerre à l’Est de la RDC : On en a marre de dénoncer… Il faut agir !
Plus de 25 ans, jour pour jour, depuis que cette histoire a commencé. Plus d’une décennie depuis que l’on dénonce ce génocide sans qu’il n’y ait de changement. Faut-il continuer ?
Les morts, on en compte par millions. Les chiffres nous racontent plus de 20 millions de morts et plus de 6 millions de femmes violées… Jusqu’à quand ? Ce texte, beaucoup le qualifieront de plusieurs maux mais, est-ce que ça vaut la peine de continuer à dénoncer ?
La rédaction centrale de cfinances.info pense que le moment n’est plus à crier à la face du monde que « les congolais sont tués ». L’heure n’est pas de faire appel à la communauté internationale. Ça fait plus de 25 ans qu’elle voit et qu’elle est informée mais sans rien faire. Alors, pourquoi continuer à l’appeler ?
On se souvient que, face aux rebelles du mouvement du 23 mars (M23), la République Démocratique du Congo a été interdite de tout achat d’armes pendant plusieurs années. En dehors de l’embargo, l’on a tous vu des dignitaires faire des communications officielles pour s’opposer aux Fardc quand ils attaquent et jamais contre le M23.
De quelles preuves le congolais a-t-il encore besoin pour comprendre que cette communauté internationale a choisi le camp des bourreaux ?
Que disons-nous ? La question là-haut devrait être : De quelles preuves le congolais a-t-il encore besoin pour comprendre que le bourreau n’est personne d’autre que la communauté internationale ?
Qui ne sait pas que, cette guerre profite à plusieurs sociétés internationales ? Qui ignore que, c’est à cause du cobalt, de l’uranium, de l’étain, du diamant et d’autres minerais dont regorge le sol congolais que cette guerre continue d’exister ?
L’heure n’est plus à crier sur les toits des uns et des autres pour qu’ils viennent au secours de la partie Est de la République Démocratique du Congo. Non, il est temps d’agir, si pas de réagir, pour restaurer la souveraineté du territoire national.
Ce n’est plus le moment d’aller dans les rues à Kinshasa, à Matadi, à Kananga, Lubumbashi, Mbandaka et autres. L’heure est à se rendre au front !
Mzee Laurent Désiré Kabila disait de « Ne jamais trahir le Congo » et Étienne Tshisekedi soutenait qu’il fallait « se prendre en charge » et ce, à tout prix. On en a marre d’attendre que les oncles nous disent quoi faire. C’est maintenant qu’il faut agir, si pas réagir.
L’honneur et la souveraineté nationale en pâtissent déjà, alors… Restaurons et sauvegardons-les, avant que l’ennemi nous marche sur le bout du nez !