Gratuité de la maternité : Le coût pourrait échapper au contrôle !
Il n’y a rien de gratuit dans ce monde même la gratuité est payante. Comme la gratuité de l’enseignement, la gratuité de la maternité et des soins de nouveaux nés ont un prix que le gouvernement congolais et sa population vont payer sans s’en rendre compte. Et ce coût va au-delà des billets !
Le coût de la gratuité de l’enseignement
Avec la gratuité de l’enseignement, l’enseignant congolais a vécu un calvaire. Une foule d’école ont signe dès documents pour fonctionner gratuitement en échange de la prise en charge par le gouvernement. Il a fallu mécanisé des nouvelles unités (NU) et actualisé la liste des anciennes unités (AU) sur toute l’étendue du territoire national.
Contrôle après contrôle, des enseignants NU et AU en grande quantité étaient dans l’impaiement alors qu’ils exerçaient déjà leur métier. Il a fallu attendre 1 ou 2 ans pour que certains touches leur salaire et d’autres ont dû abandonner fatigués de l’attente.
Pour ceux qui est des élèves, des classes ont été surpeuplées au nom de la gratuité. La formation dans certaines écoles laisse à désirer puisque certains enseignants pris entre l’impaiement et les classes bombées, n’ont pas rendu le meilleur service qui soit.
Le coût de la gratuité de la maternité
La maternité et les soins des nouveaux nés sont gratuits en RDC depuis le lancement de la gratuité le 05 septembre dernier par le chef de l’État. Une belle initiative qui, cependant, exigera le prix le plus cher à la nation toute entière. Et, il y a risque que le contrôle échappe à la gestion tant des hôpitaux que du gouvernement.
En effet, avec la gratuité de la maternité, il ne sera pas étonnant de voir les hôpitaux concernés par cette couverture se remplir d’une minute à l’autre. Ce qui va intensifier le travail pour les personnels soignants chargé de la maternité et des soins des nouveaux nés.
Partant de cette observation, les hôpitaux risquent de manquer d’espace pour recevoir toutes les femmes. Une légèreté dans les soins pourraient aussi être au rendez-vous, ce qui pourrait causer des morts et ainsi augmenter le taux de mortalité infantile en République Démocratique du Congo.
Le congolais étant toujours dans l’abus, bien que sous couverture du programme de la gratuité, certaines maternités pourraient éventuellement exiger un frais. Et pour cause, certaines brandiront le manque de matériels ou produits pouvant être utilisés pour les soins appropriés. Une situation vécu avec les écoles gratuites qui exigeaient un frais à cause du manque des bancs et salles de classes pour les élèves.
Qui serait sacrifié cette fois ? Serait-ce la mère et l’enfant par le personnel de santé au nom de l’impaiement ? Serait-ce le personnel de santé par le gouvernement au nom du service à la nation ? Serait-ce les établissements de santé ? Aucune réponse n’est possible jusque-là, mais le futur proche en dira plus !