Entrepreneuriat : l’ARSP finance à 10.000 USD le « projet Makala Eco » de recyclage des déchets biodégradables
Le Projet « Makala Eco » visant le recyclage des déchets biodégradables a été adopté et financé à dix mille dollars américains par l’Autorité de régulation de la sous-traitance du secteur privé (ARSP), le mardi 19 mars 2024, lors de la conférence animée à la faveur de la journée des entreprises organisée à l’Université de Kinshasa.
« Je suis heureux et étonné à la fois, car en ce jour mon projet à été adopté par l’ARSP, (….), je dirai aux jeunes de croire et de mettre la discipline dans ce qu’ils font, car c’est ça la clé du succès », a déclaré le groupe second live industrie, bénéficiaire du financement.Selon ce groupe d’étudiants, le projet « Makala Eco » est un projet qui vise au recyclage des déchets biodégradable en source de l’énergie.
Cette entreprise second live industrie vise à redonner de la valeur à des déchets qui sont considérés comme inutiles. Ces derniers descendent sur le terrain pour ramasser les déchets organiques tels que les fleurs des bananiers, des cannes à sucres, les feuilles des épis des maïs qu’ils carbonisent et en fasse une pâte.
« Nous avons les concepts de l’économie et écologie, nous produisons des braises à la fois économiques qui durent et qui respectent les normes environnementales au lieu de mettre la pression sur les ressources qui sont en quantité limitée qui se renouvèlent avec le temps ; nous attaquons directement les déchets afin de leurs donner une autre utilité », a-t-il dit en substance.
De son côté, le Directeur général de l’Autorité de régulation de la sous-traitance (ARSP), M. Miguel Kashal, a exhorté les étudiants de l’Université catholique du Congo, sur la chaîne de valeur et de la sous- traitance comme loi locale. Le contenu local, a-t-il dit, c’est une loi économique qui protège tous les secteurs de l’entreprise locale. Cette loi protège les entrepreneurs où les hommes d’affaires locaux et toutes les activités qui peuvent booster ou contribuer au développement de l’économie du pays.
Le Directeur Kashal a défini la sous-traitance comme une opération où une activité qui contribue à la réalisation des activités appelées la chaîne de valeur.Selon lui, pour transformer un produit brut en un produit fini, il y a des intrants qui accompagnent cette transformation.
« Vous devez être informé en ce qui concerne le domaine économique et entreprise parce que celui qui n’est pas informé n’est pas formé, la vision du chef de l’Etat est que l’économie du Congo reste dans le pays parce que là où est ta richesse c’est là que se trouve ton cœur », a déclaré le Directeur général Kashal Miguel.Il a expliqué aux étudiants que la présentation d’un projet doit être bancable. « Qui dit projet bancable dit business plan », a-t-il souligné.
M. Bila, professeur en « biologie de la conservation de la nature » a, quant à lui, expliqué comment promouvoir et innover sur l’économie circulaire.
« Nous avons les divers besoins et pour les satisfaire nous devons consommer nos ressources lesquelles sont en quantité limitée et que l’économie circulaire est cette stratégie qui nous permet d’économiser davantage les ressources en le préservant et en utilisant les déchets par le recyclage pour qu’ils deviennent des matières premières introduites dans le circuit », a-t-il expliqué.
A en croire le professeur Bila, « nous devons innover dans l’économie circulaire et développer les stratégies pour nous permettre de nous en sortir convenablement dans la mesure où l’économie de demain sera circulaire ».
Cette journée d’entreprises a réunie plusieurs entrepreneurs venus exposer leurs marchandises et une occasion pour eux de présenter leurs produits à la commercialisation. Cette conférence a porté sur le thème « La sous-traitance face aux enjeux et défis du marché local : quelle économie du marché pour la RDC ».
Texte de Deskeco