Élections 2023 : Mike Mukebayi affirme qu’un nouveau vent pour le Congo est en gestation !

20 décembre, c’est la date où, pour la quatrième fois, la population congolaise sera face aux urnes pour élire ses nouveaux représentants à tous les niveaux. Pour Mike Mukebayi, membre de Ensemble pour la République, un vent nouveau est en préparation pour le pays de Lumumba. Il l’a confirmé lors de l’entretien qu’il a eu avec notre rédaction dimanche 05 novembre dernier, depuis la prison centrale de Makala où, il est incarcéré depuis maintenant cinq mois.

C’est vers la fin de l’entretien qu’il nous a accordé que, l’élu de Lingwala, qui affrontera la circonscription de Lukunga avec le numéro 749, nous a dévoilé que son voyage de la prison à l’hémicycle du palais du peuple ne sera pas pour du loisir. Il y va avec l’objectif de défendre les intérêts de sa base et la volonté de voir un vrai changement dans le chef de la classe politique congolaise, dans la manière de gérer la chose publique, ce qui permettra l’aisance de la population.

Puisque Ensemble pour la République, parti cher à Moïse Katumbi, possède un programme de gouvernance, non encore dévoilé, mais bien établi et adapté aux réalités de la RDC, Mike Mukebayi est sûr et déterminé d’apporter un vent nouveau à l’Assemblée nationale. Il a annoncé qu’il sera porteur des nouveaux projets des lois et des projets de modification des lois. Il va en dévoiler « le contenu très prochainement et, ce sera pour le bien de la nation », a-t-il indiqué.

Bien que privé de sa liberté, Mike Mukebayi reste optimiste et prêt à conquérir des coeurs et des électeurs dans sa circonscription. Estimant qu’il faut représenter une population plus vaste, il est candidat député national dans la circonscription de Lukunga, dans la capitale congolaise. Évitant de se plaindre sur la qualité de la CENI et la Cour Constitutionnelle, le 749 est déterminé à travailler avec son Ensemble pour la République, afin de contrer toute forme de tricherie.

Signalons ici que, ça va faire maintenant quatre mois depuis que l’élu de Lingwala se trouve dans le centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa. Il a été arrêté pour « outrage au chef de l’État et incitation à la haine tribale ».

Et depuis le 1er Juin, il attend comme ses avocats et toute sa base, l’arrêt de la cour constitutionnelle sur une exception d’inconstitutionnalité soulevé à la date précité. Un arrêt qui ne vient toujours pas malgré que ses avocats aient écrit à la cour !