Élections 2023 : Jean-Pierre Bemba tire à balle réelle sur Moïse Katumbi !
Le vice-Premier ministre, ministre de la Défense, Jean-Pierre Bemba battant campagne pour le candidat numéro 20 a tenu un meeting populaire hier mercredi à la tribune officielle de la ville de Bandundu, chef-lieu de la province du Kwilu. Dans ses mots, c’est avec des tirs à balle réelle qu’il s’est confronté au numéro 3.
Dans son discours à la population de ce coin Jean-Pierre Bemba a évoqué l’agression du Rwanda contre la RDC, soulignant que cette agression va au-delà des attaques militaires. Il a accusé Kigali de magouiller et de chercher à influencer les élections en finançant des candidats présidentiels afin de faciliter la balkanisation.
« Notre agresseur, le Rwanda a placé un candidat président pour mieux piller le pays », a-t-il déclaré en faisant allusion au candidat numéro 3, Moïse Katumbi, qu’il a traité également d’être de nationalité zambienne. D’ailleurs, il l’a invité à venir éclairer l’opinion publique sur sa nationalité congolaise qui reste douteuse bien que, la cour constitutionnelle le lui ait reconnu !
Et d’ajouter que « le Rwanda a vu qu’au-delà de nous agresser par les armes, il doit également trouver des candidats président de la République pour qu’il finance leur campagne, afin qu’il ait la facilité de prendre toute la terre du Congo, et celà doit passer par un candidat qui est leur allié et qui n’a aucun intérêt du lendemain meilleur de notre pays. »
Le superviseur de la campagne du président Félix Tshisekedi dans le Grand Bandundu a appelé la population à choisir le « fils du pays » de lui donner un second mandat pour le permettre de poursuivre ses actions pour le développement du Congo.
Le président du parti MLC a également souligné les réalisations économiques du gouvernement, citant l’augmentation du budget de 5 milliards à 16 milliards en moins de trois ans. Il a attribué cette croissance à la politique de canalisation des fonds vers les caisses de l’État, permettant ainsi la mise en place de mesures telles que la gratuité de l’enseignement primaire et de la maternité, avec la perspective prochaine de la gratuité de l’enseignement secondaire.