BCC: bye – bye au ‘‘Nintendo Boy’’, fils de l’ancien premier ministre Mulumba Lukoji !
Le Nintendo boy est parti, comme on l’appelait à la Bcc (Banque Centrale de la République démocratique du Congo). Alain Musangu Mulumba, apprend-on, renfermait en lui seul toutes les caractéristiques de la nouvelle haute direction de la BCC : parvenu, incompétent, clientélisme, tribalisme, etc. L’écho du ouf de soulagement peut être entendu dans tout le couloir de la BCC où s’est rendu notre reporter à l’annonce de la nouvelle. C’est par un communiqué que la rédaction de cfinances.info a appris la mise à pied du directeur de cabinet de la gouverneure de la BCC.
Ce fils de l’ancien premier ministre Mulumba Lukoji, serait arrivé à ce poste non pas par mérite ou compétence, mais plutôt à cause des relations que son défunt père a eu avec certains hommes forts du milieu financier congolais qui gravitent actuellement autour du pouvoir de Tshisekedi.
Dès sa nomination, les dégâts étaient flagrants. Plus d’une fois, la rédaction cfinances.info a tiré la sonnette d’alarme au sujet du cabinet de la gouverneure, en frôlant presque l’acharnement de la part curieusement du service de communication du ministre des finances, Nicolas Kazadi. Mais, rien n’a été fait. Dans l’entre-temps, la BCC continuait tout bonnement sa descente aux enfers !
Le geek avec sa pile de signataires!
Sur la table d’Alain Musangu Mulumba, deux choses frappaient tout visiteur : la quantité de signataires qui s’empilaient sur sa table ainsi que le son du jeu électronique qui s’échappait de son ordinateur. Rien n’était urgent. Les contracteurs de la BCC en savent quelques choses. De la société du nettoyage aux banques commerciales, personnes ne se faisaient payer à l’heure.
Par ailleurs, Alain Musangu Mulumba n’avait du respect pour aucun agent de la BCC, de l’huissier aux vice-gouverneurs, que le climat dans cette institution était devenu délétère.
Le défi de la gouv’ Kabedi
Avec son départ, les agents de la BCC espèrent que la haute direction de cette institution pourra repartir sur des nouvelles bases. Certains, par contre, pensent qu’Alain n’est qu’un bouc émissaire, le problème serait plus profond. « Le problème n’est pas ce jeune homme. Mais plutôt sa cheffe qui devait détecter son incompétence dès les premiers jours… La gouverneure elle-même s’est montrée non seulement méfiante envers les agents, mais surtout révisionniste », nous apprend un cadre de la BCC.
Sans raison, la gouverneure a mis en pause plusieurs projets urgents et payés sans en mesurer l’impact sur les opérations bancaires. C’est le cas la réhabilitation de l’hôtel de monnaie ainsi que du lancement du système swift qui a coûté environ 7 millions à la BCC et dont le blocage pénalise les opérations interbancaires.
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