Atrocités dans l’ex cité de Kimpese : Papy Luzolo Ngangu condamne et invite la population aux respects des valeurs Kongo
Entre le 29 et 30 janvier 2024, dans l’ex cité de Kimpese, territoire de Songololo dans le Kongo Central, la situation a été tendue entre les éléments de la police et la population locale. Des pertes en vies humaines et des blessures ont été signalées dans le bilan officiel. Plusieurs voix se sont levées pour dénoncer ces actes de violences. Parmi elles, celle du parti politique Ligue des Nationalistes Congolais qui, par le biais de son président national ingénieur Pasteur Papy Luzolo Ngangu a condamné avec fermeté ces atrocités.
Dans une interview accordée à cfinances.info, il a commencé par présenter ses sincères condoléances aux familles éprouvées. Ensuite, il a condamné avec dernière énergie ces dommages collatéraux tout en appelant la population au calme et au respect des valeurs Kongo.
« Je présente mes sincères condoléances aux familles endeuillées. [Je] Condamne tout acte de violence observée dans le chef de service de l’ordre. Et [je demande] à nos compatriotes de rester vigilants tout en revendiquant nos droits avec des valeurs dignes de bena Kongo. » a-t-il dit.
Le leader du parti politique Ligue des Nationalistes Congolais, homme d’église pacifique et humaniste a également salué la décision et les mesures prises par Papy Mambo, ministre provincial de l’intérieur.
« Je salue la décision du ministre Provincial, et je l’encourage [à] continuer à travailler sur la stabilisation [et] la paix effective dans le territoire de Songololo. » a-t-il renchérit.
Il faut noter que la paix est revenue après une réunion urgente organisée ce mercredi 31 janvier entre toutes les parties prenantes à savoir, le ministre provincial, la police nationale congolaise et la société civile y compris la population. Le gouverneur Guy Bandu s’y est aussi rendu personnellement pour faire aboutir les efforts de paix et de rétablissement de l’ordre public dans le chef des habitants de l’ex cité de Kimpese. Toutefois, le gouvernement a décrété un couvre-feu de 20H00 à 5H00 pendant une semaine afin de traquer les semeurs de troubles.
Retenez que le bilan provisoire rendu public le 29 janvier par le ministre provincial de l’intérieur du Kongo central faisait état de trois cas de décès et 11 cas des blessés dont trois cas graves et 8 cas légers. Dans cette liste, on compte deux policiers qui ont été tués par lynchage entre le 29 et 30 janvier 2024 et un civil abattu par un tir policier.
