Atelier de consultation du Centre Carter à Kananga : Les capacités de 22 Membres des réseaux locaux renforcés pour la protection des droits humains
Les 15 et 16 janvier dernier, le Centre Carter a organisé un atelier de consultation à Kananga réunissant 22 membres des réseaux des droits humains. Cet événement, qui a pris en compte l’espace Grand Kasaï, avait pour principal objectif de mettre en place des cadres d’échanges informels pour renforcer la coordination des actions en faveur de la protection des droits humains.
Selon Mme Marie-Joséphine Ntyakolo, représentante du Centre Carter, cette initiative s’inscrit dans la continuité du soutien apporté par l’organisation depuis 2011 aux réseaux de défense des droits humains (DDH) en République démocratique du Congo.
« Depuis plus de dix ans, nous accompagnons les réseaux dans leur gouvernance interne, leurs travaux de monitoring des violations des droits humains et leurs plaidoyers pour une amélioration globale de la situation », a-t-elle déclaré.
Un mécanisme de coordination en gestation
L’atelier a permis aux participants de souligner la nécessité de mettre en place un mécanisme de coordination informelle, mieux adapté aux défis rencontrés sur le terrain. Ils ont également réfléchi aux stratégies et approches nécessaires pour garantir un fonctionnement optimal des cadres d’échanges.
Cette initiative vise à créer des synergies entre les différentes organisations pour une réponse coordonnée et efficace face aux violations des droits humains.
Une approche nationale
Le Centre Carter prévoit d’étendre ces consultations dans quatre provinces supplémentaires : Kinshasa, Kasaï-Central, Sud-Kivu et Haut-Katanga. Ce programme national s’inscrit dans une dynamique de renforcement des capacités locales pour la protection et la défense des droits humains à travers tout le pays.
En conclusion, cet atelier marque une étape importante dans la mise en place d’un réseau informel mais stratégique, permettant aux acteurs des droits humains de mieux collaborer pour protéger et défendre les populations vulnérables.
Les participants sont repartis avec un objectif commun : transformer ces échanges en actions concrètes pour améliorer la situation des droits humains dans leurs communautés respectives.