La Direction Générale de la Sino-Congolaise des mines (SICOMINES S.A) dément les accusations de corruption contre son entreprise et réitère son engagement à la promotion des valeurs sociales, dans le cadre de son partenariat avec la RDC.
La SICOMINES lance ce cri d’alarme consécutivement à son indignation suite à la publication du rapport dénommé « Hold-Up », ce dimanche à travers les médias et les réseaux sociaux, affirmant sa participation dans une opération de corruption.
Nous rappelons que toutes les opérations de transactions effectuées dans le cadre de ce partenariat ont été faites en bonne et due forme, et dans l’intérêt commun du partenariat et non en faveur des individus comme prétendent les accusations des personnes de mauvaise foi.
La SICOMINES tient, à cet effet, à apporter un ferme démenti à ces accusations, qui selon elle, sont faites sans fondement, d’autant plus que les personnes mal intentionnées sont à l’œuvre depuis un certain temps dans le seul et unique but de saboter le bon déroulement de la coopération Sino-congolaise.
Nous précisons l’opinion pour une énième fois, ledit partenariat est celui des personnes morales, c’est-à-dire la RDC et un consortium d’entreprises Étatiques Chinoises, et non un contrat entre les individus ou personnes physiques.
Le modèle de coopération Sino-congolaise, au cœur des enjeux socio-politiques
Il est souligné en outre que les conclusions de ces rapports mettent tout simplement en cause le bon déroulement du partenariat sino-congolais au détriment des intérêts égoïstes.
Cependant, la RDC ne doit pas être un terrain de combat de grandes puissances, mais plutôt un terrain de coopération internationale, et doit contribuer au développement à travers l’amélioration des conditions de vie du peuple congolais.
Aucune force ne doit se servir du Congo pour ses propres intérêts et mettre en otage les enjeux géopolitiques congolais.
Le partenariat sino-congolais demeure ouvert et inclusif et la SICOMINES réitère son engagement à contribuer au développement de la RDC, ajoute la source.
Elle reste également déterminée à poursuivre et à exécuter son contrat selon les engagements pris avec le Gouvernement congolais en faveur du peuple congolais.
Le modèle de coopération sino-congolais est à ce jour au cœur des enjeux socio-politique, au point de susciter un empressement auprès de plusieurs États occidentaux qui cherchent à s’implanter sur le continent africain jusqu’à ternir l’image de la coopération.
Notre entreprise demeure confiante de sa coopération auprès des Chefs d’État africains, dont la volonté doit demeurer unilatérale et indépendante de toute influence étrangère.
Pour la SICOMINES S.A, l’Afrique est appelée à se tracer seule sa propre voie en choisissant quelle coopération engagée pour son développement.
La nécessité de l’heure est de proposer aux dirigeants africains des offres meilleures pour le développement du continent, à l’exemple de la Chine, et non aux discours improductifs.
Nous rappelons que la Chine qui a noué avec l’Afrique des coopérations sur le principe « gagnant-gagnant » n’est pas prête à lâcher ses fidèles partenaires. Car, la coopération entre l’Afrique et la Chine ne date pas d’hier.
La Chine qui a également affermi ses relations avec l’Afrique n’est pas prête à perdre cette confiance.
En ce qui concerne le partenariat avec la RDC, en dépit des barrières culturelle et linguistique, la collaboration entre le Gouvernement congolais et les entreprises chinoises en générale, notamment la SICOMINES, se déroule sous un climat positif.
Il est aujourd’hui question de renforcer ce lien de coopération et de s’assurer de sa bonne production.
Plus encore, il faudra protéger les infrastructures déjà acquises et faire gagner davantage les communautés locales, tout en exécutant le programme d’évaluation des impacts sociaux et environnementaux afin de répondre convenablement aux attentes des communautés locales.
La SICOMINES S.A invite par ailleurs les États africains en général à considérer l’élan des relations entreprises avec la Chine tout en demeurant indépendants de toute influence extérieure.
Charles Alulea Lubunga,
Chargé de communication