Alerte: 3 Hauts conseillers du CSAC séquestrés à la Présidence, sur ordre de Bosembe !

Un très mauvais vent souffle au sein du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication( CSAC) et cela de la pire des manières. Trois hauts cadres de cette institution d’appui à la démocratie sont injustement séquestrés au Conseil national de Cyber – défense (CNC), une structure de la présidence dirigée par Jean – Claude Bukasa.

Pour la petite histoire, JEAN- PIERRE EALE, SERGE KABONGO et ARTHUR MAYALA ont exprimé leurs ras – le – bol sur la manière dont est géré le CSAC.

Dans une lettre qui a été largement relayé dans les réseaux sociaux, le premier cité a notamment sévèrement dénoncé la gestion opaque des fonds du Csac par Christian Bosembe, qui gère seul sans tenir compte de rien, dépense et utilise les fonds de la manière dont il entend.

Autres griefs à charge de Bosembe, sa participation à titre personnel aux consultations nationales conduites par le conseil spécial du Chef de l’État en matière de sécurité, Eberande Kolongele. Alors qu’il y a été plutôt reçu comme chef de corps.

Remis dans ses petits souliers par les trois hauts cadres précités, Christian Bosembe, qui a toujours vanté sa proximité legendaire d’avec la première dame, a activé ses réseaux au niveau de la Présidence. Objectif, étouffer dans l’oeuf l’initiative de JEAN – PIERRE EALE, SERGE KABONGO et maître MAYALA. Et c’est Jean – Claude Kabongo, président du CNC, qui s’est offert pour les sales besognes.

Vite, des invitations leur furent envoyées afin qu’ils puissent se présenter dans l’Office de cette structure spécialisée de la présidence.

C’est en arrivant sur place que leurs collègues du CSAC vont se rendre compte que les trois hauts cadres ont été plutôt arrêtés, car, depuis 11 heures du matin qu’ils sont au local du CNC, ils n’ont plus donné signe de vie.

Aussi, tirent – ils une sonnette d’alarme en direction du président de la République, Félix Tshisekedi, mais aussi des organisations de défense des droits de l’homme afin que ces trois pères de famille soient libérés. Sans condition.