Afrique : 7 milliards  USD de Bill Gates pour lutter contre la famine sur le continent !

Le président W. Ruto et Bill Gates à State House Nairobi le mercredi 16 novembre 2022. source PHOTO/William Ruto (@WilliamsRuto)/Twitter

La Fondation Bill & Melinda Gates a déclaré ce jeudi 17 novembre 2022 qu’elle engageait 7 milliards de dollars américains en Afrique au cours des quatre prochaines années pour lutter contre la faim, la maladie, la pauvreté et l’inégalité entre les sexes.

Alors que le Kenya et une grande partie de l’Afrique de l’Est souffrent déjà de leur pire sécheresse depuis quatre décennies, il faut remarquer que le Nigeria, pays de l’ouest de l’Afrique et pays le plus peuplé d’Afrique, prendra la plus grande part.

La sécheresse, aggravée par les conflits et la pandémie de COVID-19, a poussé plus de 10 millions de personnes dans la région « au bord d’une crise de la faim », a déclaré cette semaine le groupe de secours chrétien basé aux États-Unis, World Vision. L’ONU dit qu’elle s’attend à ce que la famine soit déclarée dans certaines parties de la Somalie cette année.

Suite à une rencontre, ce mercredi 16 novembre 2022, avec le président kenyan William Ruto, Gates a déclaré que la Fondation établirait un bureau régional à Nairobi.

« Notre fondation continuera à soutenir des solutions dans les domaines de la santé, de l’agriculture et d’autres domaines critiques, ainsi que les systèmes pour les faire sortir des laboratoires et pour les personnes qui en ont besoin », a déclaré Gates, qui dirige la fondation avec son ex-femme Melinda French. Gates, a déclaré dans un communiqué.

La semaine dernière, en marge de la COP27, la même fondation a promis 1,4 milliard de dollars pour aider les petits exploitants agricoles du monde à faire face au changement climatique. Mais cette annonce n’a pas, par ailleurs, laisser indifférentes plusieurs organisations africaines des petits exploitants agricoles qui craignent l’agenda caché derrière les milliards de la fondation Gates. Réputée pousser la carte des semences génétiquement modifiées souvent non testées, dont il aurait le contrôle du marché.

Jeanne Bahati

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